mardi

Film (cu)culte la praline

Tous, mais alors tous, les usagers de la route à pied, à cheval ou en voiture ont, un jour ou l'autre déclaré qu'écraser un vieux ou un gosse sur un passage clouté ça faisait cent points, que l'insigne Mercedes sur le devant servait à viser et que, si on n'est pas sûr de son coup mieux vaut ouvrir la portière en passant pour pas le rater. Warf.

Cela fleurait bon la vanne remontant aux premiers hominidés et mille fois recyclée (cradle to cradle) depuis. Magie - hier, au cinoche de quartier, j'ai compris d'où elle venait.

Je fais un aparté : j'ai récemment localisé les sources sur fleuve 'Kitsch' dans les navrantes séries-comédies musicales de la télé vietnamienne. J'ai aussi découvert qu'au Mexique l'économie du pétard (modèle Bison, y'a même un modèle gros calibre joliment nommé 'ben Laden') dépasse de loin celle des narcos.

Eh bien hier j'ai compris que cette vanne foireuse des cent points vient... d'un film ! Non ? Si ! Non !! Lequel ?

Un film qui doit alimenter souterrainement les navrantes émissions vietnamiennes, tant il est débordant de kitschitude années 70. Son nom : "Death Race 2000". Un film culte de malade, une histoire de gladiateurs des temps futurs écumant les routes des US (des temps futurs, carton pâte à l'appui) dans des bolides dignes des 'Fous du Volant'. Dedans, Stallone et Carradine, le premier en gros con beauf, le deuxième en vengeur masqué. Dans leur course, s'ils butent un quidam, c'est 20 points. Un môme, un vioc, c'est plus...

Bon, soyons francs. Si j'avais commis 'Death Race 2000', je porterais mon slip sur la tête, de honte, depuis 1975. En même temps j'écris ce blog dont je vais m'abstenir de me vanter, alors bon... Eh mais j'y pense : dans le film y'a un mec qui porte un slip sur la tête. C'est Carradine. Mauvaise pioche, Petit Scarabée !

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